Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Amen.
Aujourd'hui, le 6 août, Ma tâche avec vous prend fin, après avoir marché 11 ans à vos côtés, apprenant des événements, apprenant des expériences de la vie, des erreurs et des réussites.
En dépit de toute circonstance, compagnons, J'étais à vos côtés et le serai toujours, lorsque tout simplement vous Me cherchez dans la simplicité du cœur, libérés de toute opulence, de toute ostentation personnelle ou matérielle.
Vous savez déjà que le Seigneur n'est pas présent dans la richesse, mais dans la pauvreté ; que Mon Cœur a soif à travers ceux qui souffrent et de ceux qui pâtissent dans toutes les parties du monde. C'est ce que J'ai révélé à Mère Teresa de Calcutta, voyez dans son exemple l'œuvre accomplie de Ma Miséricorde et de Ma Charité.
C'est ce que J'attends toujours de vous, comme de beaucoup d'œuvres dans le monde que J'accompagne attentivement, parce que ce sont les âmes que J'accompagne, les âmes de tous Mes compagnons et serviteurs dans le monde. C'est là, dans la douleur, dans l'agonie, dans la souffrance et dans la détresse des plus délaissés et des plus vulnérables, des plus pauvres des pauvres, que vous Me trouverez toujours.
Le Seigneur de l'Univers, votre Seigneur Jésus-Christ, n'est pas venu pour gouverner les palais ou tout autre pouvoir humain ; car comme Je vous l'ai dit il y a peu, Mon Gouvernement a toujours été la Couronne d'Épines, pour assumer ce qui ne Me correspond pas dans le silence, l'abnégation et l'anonymat, comme Je vous l'ai démontré à travers Ma Douloureuse Passion.
Comme Je vous l'ai dit hier, c'est le chemin, l'unique chemin que J'offre à Mes amis, à ceux qui décident d'être avec Moi. Par conséquent, ne tardez pas, dépouillez-vous rapidement de tout ce que vous croyez avoir atteint ou conquis, parce que Je vous assure, compagnons, que sans Mon intervention et Ma Grâce, vous ne pourriez pas être ici, parce que vous ne seriez pas capables d'y parvenir par vous-mêmes.
Grandes sont les forces contraires qui frappent la planète, mais plus grandes encore sont les forces contraires que vous devez affronter vous-mêmes dans votre propre cœur ; mais Je vous ai déjà dit que celui qui est vraiment avec Moi ne périra pas.
Le vent voudra vous abattre, le naufrage voudra vous submerger ou même les ténèbres voudront vous absorber, mais celui qui s'abandonne chaque jour à Mes Pieds ne périra pas ; car il est important que vous vous rappeliez que ce qui est prévu pour votre vie est déjà écrit et que ce qui a été écrit par Dieu Lui-même s'accomplira à travers vos propres décisions.
Nombreux ont été les trésors donnés, incalculables et imperceptibles.
Je veux que vous méditiez avec Moi aujourd'hui sur les pas que vous avez faits, des pas petits et courts, mais des pas sûrs et décisifs ; parce qu'aujourd'hui, Je veux que vous ne regardiez pas votre imperfection ou vos misères.
Je veux que, pour la première fois dans chacune de vos vies, en contemplant ces onze années de cheminement avec le Maître et Seigneur de l'Univers, vous puissiez contempler l'Œuvre de Ma Miséricorde timidement réalisée dans vos vies et dans celles de vos frères et sœurs.
Se pourrait-il qu'en cette fin des temps, alors que le Seigneur se recueille dans le Royaume de Dieu, vivant lui aussi Sa propre synthèse comme vous, Mes compagnons puissent contempler intérieurement les fruits de la rédemption, les fruits de la conversion, les fruits de la persévérance et de la foi ?
Je veux que vous entriez, avant le 8 août, dans cet état de conscience spirituelle et intérieure.
Rappelez-vous que pour Moi il n'y a que des victimes de Mon Amour, et être victimes de Mon Amour signifie abandon, obéissance et vérité, transparence dans vos actes, humilité dans vos actions, obéissance à l'appel de Mon Cœur.
Chacun de vous sait ce qui pèse sur lui, mais il est temps et c'est le moment pour chacun de vous de savoir ce que J'ai réussi à faire à travers chaque cœur et chaque âme.
N'oubliez pas que vous êtes des marcheurs de l'esprit. Par conséquent, méditez et réfléchissez sans honte, sans culpabilité, sans être des victimes. Méditez et réfléchissez en adultes spirituels afin de vous rendre compte par vous-mêmes de tout ce que vous avez donné au Seigneur.
Le don de la vie n'a pas de limites, il n'est pas mesuré par la pensée ou l'action. Le don de la vie est une œuvre d'amour et de sagesse ; il s'agit de savoir chaque jour que, en dépit de comment vous êtes ou de comment vous vous trouvez, il y aura toujours quelqu'un, il y aura toujours une âme et un cœur incarné qui aura besoin de plus, qui aura toujours besoin d'être entendu, qui attendra le soulagement et le réconfort de la part de ses semblables.
C'est pourquoi Je vous invite définitivement à enlever le masque de l'orgueil, de l'arrogance et de la mesquinerie ; Je veux que vous vous libériez de vous-mêmes. Même si vous essayez chaque jour et même si chaque jour vous tombez et devez vous relever, souvenez-vous de ce que Je vous dis aujourd'hui ; car la véritable liberté des prisons de la vie, des prisons du cœur et de l'âme ou de tout ego spirituel, s'obtient par l'abandon de soi, par le vide absolu de toute intention.
Imaginez, compagnons, que si votre propre Christ, le Maître Jésus, ne s'était pas vidé absolument dans le Jardin de Gethsémani, comment aurait-il pu porter sur Son Dos la Croix elle-même ?
Le vide n'est pas passager, le vide est quotidien. Est-ce que par hasard c'est mal ?
Est-ce une punition de se dépouiller, comme les arbres ou les fleurs qui perdent leur beauté la plus sacrée pendant l'hiver pour renaître au printemps renouvelés et donner à nouveau le meilleur d'eux-mêmes ?
Si les fleurs perdent leurs pétales pendant l'hiver, cela signifie-t-il qu'elles ont été abandonnées par le Créateur ?
Tout renaît et meurt. C'est une Loi de la Création.
Si vous pouviez voir avec des yeux de joie ce que cela signifie, de pouvoir mourir à soi-même pour renaître à nouveau, le mal n'existerait pas dans le monde et même pas le pouvoir que beaucoup croient avoir. Car l'Œuvre de Ma Miséricorde est impersonnelle, mais c'est une Œuvre infinie pour les âmes, c'est un magnétisme inexplicable fourni par la Source même de la Création, où toutes les âmes sont appelées à être libérées du péché ; car l'océan de Ma Miséricorde, une fois ouvert sur la Croix par Mon Cœur transpercé par la lance du soldat, est un océan qui n'existe que pour les âmes.
Ma tâche a été accomplie avec vous et J'attends que Ma Volonté s'accomplisse en vous.
Le chemin est maintenant ouvert pour que vous puissiez le parcourir. Il est temps de marcher de vos propres pieds comme nous l'avons indiqué. C'est à ce moment-là, en marchant sur vos propres pieds, que vous comprendrez tout ce que Je vous ai dit à travers les âges.
Rien n'a été une coïncidence, cela n'existe pas pour Dieu ; pour Dieu il y a une Cause et un Dessein que tous sont appelés à vivre pour l'accomplir et le réaliser, comme cela a été déterminé dans le Cœur du Père.
Aujourd'hui, J'apporte dans Mes Mains deux parchemins, l'un représentant l'Héritage écrit dans les âmes, en tous ceux qui seront capables à la fin de ces temps, malgré Mon recueillement et la fin de Ma tâche, d'accomplir le Dessein qui a été confié à leurs vies, leurs âmes et leurs essences.
Depuis le Ciel et l'univers entier, Je serai attentif au développement de ce Dessein en chacun, et Je continuerai à prier ardemment pour cette cause afin que tous soient cohérents avec Moi, comme Je l'ai été avec vous pendant ces onze années ininterrompues.
Le deuxième parchemin que J'apporte entre Mes Mains est le nouveau cycle de cette Œuvre fondée par Moi, par la détermination de Dieu le Père et par la conscience de José Trigueirinho. Ce parchemin représente le recommencement, comme à l'origine de Figueira, où la vie de l'esprit pulsait dans l'éther sacré de cette Communauté.
Et la Loi, qui au début était respectée, vénérée et aimée, attirera à nouveau, comme un aimant, tous les serviteurs qui ont été laissés dans les limbes et qui, même incarnés en ce moment, attendent intérieurement de recommencer et de pouvoir reprendre le chemin qui a été interrompu pour différentes raisons que, par Ma supplication, Je répare une à une.
C'est pourquoi Je vous demande, compagnons, de donner une continuité à Mon Œuvre, même si Je ne serai plus parmi vous dans les temps à venir, parce que Dieu sera attentif à ce que vous puissiez être cohérents et responsables de cette Œuvre d'Amour qui n'existe que pour une seule cause : l'éveil de la conscience et de la loyauté, de la simplicité et de l'humilité dans la vie sans que rien ne vous manque.
Car, malgré tout, trente-sept ans de cheminement spirituel et de fondations faites par de nombreuses âmes fidèles à cette Œuvre ne seront pas vains. Je reconnais la valeur du don fidèlement fait par Mes serviteurs.
La Barque du Seigneur est à nouveau guidée par les propres Mains du Berger, le gouvernail est entre Mes Mains et les âmes sont avec Moi.
Ne périssez pas, renouvelez-vous à travers Ma Présence Spirituelle ; car Je vous assure que chacune des larmes de ceux qui ont été injustement affectés, d'une manière ou d'une autre, a été comptée par Moi.
Dieu renaît dans les cœurs simples, dans ceux qui répondent fidèlement à Son Appel.
Voici ici dans ce parchemin, compagnons, le temps de l'espérance et de la résurrection spirituelle des piliers de la fondation de Figueira.
Que ceux qui se sont toujours tus se réjouissent.
Que ceux qui ont été opprimés ressentent de la joie.
Que ceux qui ont été mis à l'écart renaissent, car l'Œuvre appartient à leur Seigneur et à personne d'autre.
Heureux et bienheureux ceux qui comprennent par Mes Paroles, car ils seront assis avec Moi à la dernière table de l'Eucharistie et de la Rédemption, lorsque votre Maître et Seigneur reviendra dans la Gloire en tant qu'Humble Pèlerin, pour rompre à nouveau le pain et partager Son Corps avec les Siens, avec chacun de Ses compagnons.
Que le Créateur infini vous bénisse et, en ce 8 août, que l'histoire que Dieu a déterminée soit réécrite, sans interférence, avec un cœur honnête, libre de superstition, d'ambition et d'attente ; car la main de Dieu écrit ce qu'Il détermine.
Qui peut arrêter le Crayon de Dieu ?
Que celui qui l'a fait, se repente et fasse amende honorable avant qu'il ne soit trop tard. Ma demande spirituelle est celle d'un repentir véritable et profond.
Voyez le Seigneur dans l'océan de Sa Miséricorde, guidant la Barque vers le nouveau destin, vers la Terre de la renaissance et de l'espoir que beaucoup retrouveront.
C'est Ma promesse pour tous les efforts que vous avez faits au cours de ces onze années, pour chaque agonie vécue, pour chaque grain prié, pour chaque service offert, pour chaque cri que J'ai Moi-même entendu dans votre solitude ; tout est compté dans cet univers.
Venez maintenant sur Ma Terre Promise, faites partie de Mon Royaume Céleste.
Bon commencement pour les courageux !
Ma Paix au monde souffrant.
Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Amen.