Permets à ton âme d’être enlevée par l’Amour du Christ. N’aie pas peur, ne résiste pas. Remets-Lui ta honte, tes peurs, tes aspirations les plus profondes, tes objectifs et tout ce que tu es, parmi les misères, les talents et les vertus.

L’heure est venue d’être lavé par le Sang du Christ, imprégné de Son Amour et renouvelé par Son abandon et, plus que d’être devant la mémoire de Sa Passion, être devant Son propre abandon, Son Amour et Sa Croix.

C’est pourquoi, fils, le temps est venu de la définition, de la maturité en Christ, pour approfondir ta consécration et ne pas avoir peur de grandir en Lui et pour Lui. 

Laisse-toi être de l'argile neuve dans les Mains du Potier, car Il connaît le Dessein de Dieu pour ta vie et peut modeler ta conscience selon la Volonté Divine.

Prie et prononce avec amour les Poèmes* que le Seigneur t’a donnés, car, à travers eux, Il t’enseigne le sens spirituel de la reddition et de l’humilité ; ainsi, une âme qui se livre communique avec le Christ.

N’aie pas peur de vivre l’expérience de l'abandon. Et dans ce qui te reste de ce Carême et de ce désert profond, commence à marcher, dans ton cœur, à pas décidés vers Jérusalem, confirmant et reconfirmant chaque jour ton abandon au Christ.

Tu as Ma bénédiction pour cela.

Saint Joseph, le Très Chaste

* Saint Joseph fait référence aux Poèmes d’une âme au Cœur Sacré et Béni de Jésus, transmis par le Christ Jésus pendant les mois de juillet et août 2018.

Cherche la Vérité et elle te sera révélée.

Recherche au plus profond de toi-même, comme dans le firmament de la Terre – qui cache la profondeur du Cosmos – la réponse à tes inquiétudes les plus internes, le calme à tes angoisses et le sens à ta vie.

Recherche la Vérité et elle te sera révélée, parce que ce temps est celui du dévoilement des mystères. La Loi dicte que rien ne soit plus caché ni aux yeux, ni au cœur de l’homme. Et, peu à peu, cette révélation se manifestera sur la surface de la Terre. 

Depuis le temps des premiers hommes de l’histoire de l’humanité jusqu’aux jours d’aujourd’hui, beaucoup de mystères sont nés et ont fleuri. On les nomme « mystères » parce que la conscience humaine ne les connaît pas. Mais à présent, la partie vivante de l’histoire de chaque être ne sera plus un mystère.

Les mystères de la vie humaine sont ces faits qui gardent le véritable potentiel de l’humanité à l’intérieur d’eux-mêmes, et également la vérité du fait que l'existence de la vie humaine n’a pas commencé sur la Terre, mais au plus profond de la Pensée Divine, avant que tout ne soit créé. 

Ce que vous considérez comme « mystère » doit être révélé parce que ce temps est celui du cycle de la Vérité, et la première Vérité est que chaque être se connaisse lui-même, comprenne son histoire, ses racines, ses erreurs et ses difficultés, et reconnaisse également ses vertus et les Dons qu’il a reçus de Dieu au long de son évolution.

Pour savoir la Vérité, tu dois donc la rechercher, appeler à la porte du mystère intérieur et, humblement, permettre qu’il se révèle.

Demande à Dieu la Grâce, pour être en paix face à tes misères les plus profondes, dont les racines transcendent la vie sur Terre. Et également la Grâce de l’humilité, pour reconnaître que ce projet humain est unique, et que tu es une partie d’un Trésor Divin prêt à se manifester.

L’or de ton esprit peut devenir un précieux cadeau céleste qui, illuminé par la Lumière de Dieu, fait briller l’espérance dans les abîmes. Mais tu peux également laisser cet or se transformer en poussière, laisser l’ignorance et l’indifférence faire de toi un éternel et permanent mystère envers toi-même. Et quand bien même tout était révélé, tes yeux ne verraient rien.

Permet, Mon enfant, que ton cœur s’ouvre aux nouveaux cycles : que tes concepts de vie, de connaissance, d’existence et de spiritualité se renouvellent. Car tu es devant un cycle au sein duquel la Vérité émergera et, bien qu’elle soit gardée à l’intérieur de toi, tu n’as jamais été totalement uni à elle.

Tout sera nouveau. Tout se renouvellera et se montrera au monde comme quelque chose d’unique, et pourtant évident dès le début, car il n’y a pas d’être sur la Terre qui ne ressente au plus intime de lui-même, que son ignorance cache une réalité supérieure.

Cette réalité émergera. Cette Vérité se montrera. Les mystères cesseront d’être des mystères, et tu te connaîtras enfin toi-même et tu te reconnaîtras en Dieu.

Ton Père et Ami, 

Saint Joseph, le Très Chaste

Quand l’âme est face à sa propre obscurité, ses yeux ne peuvent rien voir. Il n’y a pas de clarté qui lui soit compréhensible. L’obscurité de l’âme conduit à l’obscurité des sens, des pensées, du cœur.

Je ne vous parle pas de l’obscurité spirituelle qui précède la rencontre avec Dieu. Je parle de l’obscurité de ces temps, dans laquelle l’âme entre quand elle est submergée dans les profondeurs de sa propre conscience. Comme cette obscurité vient d’elle-même, il n’y a pas de lumière qui la fasse voir ou de Grâce qui la retire des ténèbres. C’est l’âme elle-même qui doit tourner les yeux vers le haut et découvrir, au-delà d'elle-même, la lumière qui la soutient.  

Souvent, l’âme parcourt ses propres abîmes sans s'en rendre compte, mais quand cette âme a déjà connu et expérimenté la présence de la lumière, il lui sera très difficile d’affronter avec courage l’obscurité et même, d’accepter qu'un tel noir vienne d’elle-même.

Pour l’âme qui entre dans son abîme après avoir défini son adhésion à la lumière, le temps est venu de faire un pas de plus et de laisser la lumière - qui auparavant illuminait et faisait resplendir tout ce qui était superficiel et visible - puisse, maintenant, arriver dans les sombres abîmes et rendre lumineux ce que les yeux ne veulent pas voir.

Après avoir mis en lumière ce qui était dans l'obscurité, il appartiendra à chaque âme d’aimer ses aspects caverneux, tout comme elle aimait autrefois ses vertus et ses compétences, parce que, comme tout ce qui était déjà positif dans l’âme devant la présence de la lumière s’est transformé, s’est consolidé et s’est ennobli, les aspects sombres aussi doivent recevoir en eux-mêmes une partie de ce fluide guérisseur qui vient de la source de l’Amour-Sagesse, pour se transformer.

Pour aimer, vous devez être courageux. Apprenez en ces temps à aimer comme un cœur maternel qui, tout en voyant les misères les plus profondes et les plus inexplicables de ses enfants, ne cesse jamais de les aimer. La mère aime, non pour que le fils continue à être misérable ; elle aime, car elle sait que pour que son fils soit digne et trouve la vérité, il a besoin d’être aimé, surtout par elle.

Lorsque la conscience se transforme, l’âme éveillée doit agir comme une mère parce que, pour que ses aspects ne génèrent pas de résistance et se laissent façonner et corriger, ils ont besoin non seulement de sérénité, mais, surtout, de l’amour de l’âme elle-même.

Quand c’est l’âme qui est immergée dans l’obscurité, elle a besoin de l’amour du prochain, silencieux et patient, comme une mère qui voit son enfant empêtré en lui-même et aveugle.

Ressentez dans votre cœur ce que Je vous dis et gardez cela à l’esprit. Si aujourd’hui vous ne comprenez pas de quoi Je vous parle, vous comprendrez demain.

Votre père et ami,

Saint Joseph, le Très Chaste