Assis à table avec ton Seigneur, prie, fils, pour toute la vie, pour tous les êtres, pour ceux qui sont perdus dans leur propre ignorance, pour ceux qui ne reconnaissent pas Celui qui partage le Pain et se donne Lui-même pour réparer les péchés du monde.
Assis à table avec Ton Seigneur, contemple toute la vie, la profondeur de chaque instant, la grandeur cachée dans chaque mouvement, les Yeux attentifs de Dieu sur la Terre, Son Esprit inondant toute la Création.
Observe que le temps de Dieu s’unit au temps de la Terre, et que, pendant un instant, rien n’est séparé. Le Fils et le Père sont Un avec l’Esprit Consolateur, et ta petite essence participe à l’unité divine.
Assis à table avec ton Seigneur, remercie chaque offrande, chaque parole et chaque silence, chaque geste et chaque mouvement, chaque instant de quiétude. Tout fait partie d’une cérémonie universelle, céleste et humaine, révélant ce que l’être humain est vraiment pour toute la Création.
Laisse donc tes pieds être lavés, ton esprit purifié et ton âme rédimée. Rappelle-toi, ainsi, la pureté de ton essence et, laissant la poussière du passé se détacher de tes pieds, ouvre-toi à un nouveau et éternel chemin de retour au Cœur de Dieu : chemin qui se trace dans le sacrifice, dans l’amour et dans l’unité parfaite avec la Conscience Divine.
Lavé par le Christ, ton esprit devient un avec Lui. Tu es pain, partie du Pain qui est donné à l’autel ; tu es sang, partie du Sang qui se répand sur le Calvaire. Et de même que, pour les siècles des siècles, l’offrande de ton Seigneur se renouvelle, de même doit se renouveler ton don.
Par conséquent, assieds-toi, encore une fois, à la table du renouveau avec ton Seigneur et Dieu, ton Frère et ton Ami, ton Père, Époux et Compagnon, ton propre cœur, puisque tu as été appelé à être un avec le Christ.
Reçois Son Corps et Son Sang et renouvelle ton abandon. Donne corps, sang et vie à Celui qui te donne tout chaque jour. Vis la révélation de l'abandon dans le mystère de la Communion.
Tu as Ma bénédiction pour cela.
Saint Joseph, le Très Chaste