Une âme qui se sentait troublée par son monde intérieur incontrôlé, son corps malade, son mental sans équilibre, sentait que ses problèmes n’avaient plus de solution, et questionnait Dieu en disant : - " Seigneur, je suis un puits de maladies et de misères, un puits d’imperfections et de difficultés. Je sens qu’il n’y a pas de solution pour moi, je sens qu’il n’y a pas de raison de vivre. Peux-Tu me dire quel est le sens de rester ainsi ? "
Et après un long temps en silence, le Seigneur lui a répondu : - " Âme bien-aimée, les solutions du Ciel ne sont pas les mêmes que celles de la Terre. Tout ce que tu sembles souffrir sans fin est déjà, en vérité, la réponse à l’équilibre de quelque chose qui, dans ton intérieur avait besoin d’être équilibré. Les maladies que les êtres vivent ont, en vérité, d'innombrables raisons et d'innombrables sens, mais elles cherchent toutes à éveiller le sens de la fragilité humaine, afin que les âmes ne restent pas autosuffisantes et, au contraire, réalisent que ce n’est que lorsqu’il y aura unité avec toute la vie, qu’il y aura guérison.
Un corps ne sera en équilibre que lorsque tous ses systèmes fonctionneront en unité, et si la plus petite des cellules se sent autosuffisante et commence à construire son propre plan à l’intérieur du corps, il y aura un déséquilibre et une infirmité, et, aussi petite que soit cette cellule, un être peut mourir par sa seule rébellion.
Quand une âme est malade, il faut qu'elle comprenne être une partie d’un Tout. Et, pour revenir à son équilibre, pour se guérir, elle doit être soutenue par la puissance de l’unité ; elle doit laisser l’amour et le secours du prochain suppléer à ce qu’elle-même ne réalise plus ; elle doit permettre que l’unité avec la vie, avec les univers, avec Dieu règne à nouveau dans son cœur. Que cette âme ne se sente pas seule, isolée ou séparée d’un corps plus grand.
Chaque être, petite âme, est une cellule du Corps Mystique de son Seigneur et Dieu. C’est pourquoi il doit comprendre la fluidité des lois, le sens de la vie, qui n’est pas propre à lui-même mais qui est un sens universel. Chaque cellule a sa fonction, mais le but d’un corps est unique. C’est pourquoi, âme bien-aimée, ne cherche pas un but personnel ; cherche le but de l’univers, cherche ta place dans Mon Cœur. Entre en conscience dans l’espace qui te correspond, dans ce Corps infini de la Création, et cela se réalise avec humilité, en se laissant aider, avec paix et avec une reddition profonde, fruit d’un cœur qui a appris à prier avec sincérité. "
Que ce dialogue, fils, vous apprenne à être toujours en équilibre dans le Corps Mystique de votre Créateur.
Vous avez Ma bénédiction pour cela
Saint Joseph, le Très Chaste
